NOS « TERRES RARES » SONT… AGRICOLES ! IL FAUT LES PROTÉGER !!!
Plus nous sommes nombreux, plus nous avons d’impact.
Adhérez maintenant-
Télécharger ce communiqué de presse en version PDF.
-
Paris, 10h00 – Ce matin, des membres de l'association Agir pour l'Environnement ont apporté au Secrétariat d'Etat à la consommation 200 produits alimentaires contenant ou susceptibles de contenir des nanoparticules (bonbons, chewing-gums, soupes, mélanges d'épices...).
L’association presse le gouvernement d’agir pour protéger la santé des consommateurs et l'environnement :
Les 200 produits placés dans un caddie contiennent des additifs alimentaires susceptibles d'être présents à l'échelle nanométrique : les colorants E171 (dioxyde de titane) et E172 (oxyde de fer) et l'antiagglomérant E551 (dioxyde de silice).
Agir pour l'Environnement publie également ce jour deux nouvelles analyses conduites par le Laboratoire National de Métrologie et d'Essais montrant que deux produits choisis au hasard parmi ces 200 contiennent bien du dioxyde de titane à l'échelle manométrique :
Ces analyses viennent s’ajouter aux quatre précédentes réalisées en juin 2016 révélant la présence de nanoparticules dans des échantillons de blanquette de veau William Saurin, de mélange d’épices pour guacamole de Carrefour, de biscuits Napolitain de Lu et de chewing-gums Malabar.
« A chaque fois qu’Agir pour l’Environnement fait réaliser des analyses, des nanoparticules sont identifiées ! Nous craignons donc que la présence de nanoparticules soit bien plus généralisée que ce que l'on nous dit » indique Magali Ringoot, coordinatrice des campagnes. « Cela fait 6 mois que nous avons révélé les premières infractions à l'obligation d'étiquetage et les produits testés sont toujours en vente...et toujours sans étiquetage ! ».
Les premières mesures annoncées par le gouvernement sont insuffisantes : enquête de la DGCCRF dont on attend les résultats, saisine de l'ANSES qui ne se prononcera pas avant septembre 2018. Au vu des enjeux sanitaires, des mesures fortes s'imposent, à commencer par le retrait des produits et l’instauration d’un moratoire pour protéger en priorité les enfants, consommateurs les plus exposés.
Ces analyses posent à nouveau la question de l'application du Règlement européen sur l'information du consommateur (INCO) en vigueur depuis décembre 2014. Pourquoi ces deux produits ne portent-ils pas la mention [nano] dans la liste des ingrédients ?
Les nanoparticules sont des substances extrêmement petites et réactives ; elles pénètrent plus facilement dans le corps humain et peuvent poser de graves problèmes pour l’environnement et la santé (cancers, perturbation du fonctionnement cellulaire, malformations...). Insuffisamment évaluées et encadrées, les nanoparticules n’ont aucun intérêt pour le consommateur. Les agences sanitaires appellent à la prudence.
Agir pour l’environnement interpelle également les industriels afin qu’ils cessent d’utiliser ces substances qui font courir des risques inutiles aux consommateurs. Depuis plusieurs mois, des fabricants ont ainsi annoncé le retrait du dioxyde de titane comme les entreprises William Saurin, Lutti et Magasins U.
-
Télécharger ce communiqué de presse en version PDF.
-